23 mars 2011
Les bénévoles du mois de mars
Du 5 au 19 mars, Marie, Stéphane et Jean Baptiste, membres d'une entreprise en électricité de St Barthélemy, se sont relayés sur le chantier pour mener à bien des travaux de peinture. Ils se sont concentrés sur le bungalow 2. En plus de la mise en peinture de la charpente et des habillages extérieurs, afin de rendre ces deux salles de classe plus sympa, ils ont décidé, à leurs frais, d'en personnaliser la décoration intérieur : habillage en bois des parties basses des murs avec des motifs de couleur verte et pose de plaques de linoleum gris au sol. Cette initiative va peut être générer des vocations, nous sommes ouverts à toute proposition concernant l'aménagement des autres classes.
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Chantier école Delmas 31,
Les bénévoles de BKMH
17 mars 2011
Cours de guitare sur le chantier
Gatien, bénévole de BKMH, parti sur le chantier en qualité de charpentier (voir ici le récit de son expérience à Haïti), a pu dispenser certaines de ses compétences d'un tout autre acabit à Delmas 31 : il a donné des cours de guitare, ici à Sœur Juliette (Gatien est le fondateur de l'école de musique St Barth Harmonie à Saint Barthélemy).
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La vie à Haïti,
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15 mars 2011
Tony, bénévole
Tony au travail. |
Jean |
Réginal |
Le bâtiment 4 une fois peint. |
Tony et les enfants pour le Carnaval. |
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Chantier école Delmas 31,
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14 mars 2011
Remerciements
Article paru dans le Journal de St Barth n°918. |
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Remerciements
11 mars 2011
Sébastien, bénévole
Sébastien, plombier de Saint Barthélemy. |
La pompe et le réservoir. |
Un poste lavabo. |
Le bâtiment des toilettes. |
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Chantier école Delmas 31,
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4 mars 2011
Couverture des bâtiments 2 et 4
Gigi, Manu et Pascal devant l'aéroport de Port Au Prince. |
Pascal en action. |
Manu au travail. |
Le bâtiment 2 en cours de couverture. |
La couverture terminée. |
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2 mars 2011
Récit d'un bénévole : Gatien
Routes défoncées, encombrées de tap-taps à l’agonie, de camions hurlants assurés de leur puissance, et de voitures, grosses japonaises aux vitres teintées embarquant un responsable sûrement très important, voire essentiel pour le pays, d’une organisation humanitaire.
Chacun à son volant est engagé dans une course mal définie, mais où tous les coups sont permis et où l’on s’inscrit obligatoirement à peine le moteur démarré.
Dans cette pagaille la plus complète, les piétons, humbles pions, tentent à leurs risques et périls de se déplacer.
La chaleur écrase la ville et ses habitants, un nuage de poussière et de pollution flotte en permanence dans l’air, s’insinuant dans chaque espace et couvrant toutes choses d’une couleur grise.
Vie simple, presque normale, au milieu des gravats toujours pas ramassés après ce 1er anniversaire du séisme, la population de Delmas, banlieue de Port Au Prince, s’accommode de la misère. Bienvenue dans le troisième monde, celui des abandonnés, des "ONG", des assistés : les vrais.
Les bâtiments sont écrasés. Certains, tel un château de cartes, se sont empilés dalles de béton sur dalles de béton. Quelques hommes armés de massette et burin cassent peu à peu les blocs énormes. D’autres s’acharnent sur les fers à béton à l’aide d’une simple scie à métaux. Travail quelque peu surréaliste vu l’ampleur du labeur. Les gravats s’accumulent sur les trottoirs puis débordent sur la route pour la boucher partiellement. Pour combien de temps ? Un amas de détritus s’étale par endroit, c’est le rendez-vous des chiens errants et des cochons. Il sera brulé dans quelques jours. Les plastiques et les emballages, jonchent le sol, parfois un employé municipal les pousse de son balai quelques mètres plus loin.
Les parcs et jardins sont devenus de vastes camps où les tentes à touche-touche abritent tant bien que mal des milliers de familles. Abrite c’est à voir ! Sous un soleil de plomb, sous des pluies torrentielles, le quotidien se conjugue avec urgence et fatalisme ou fatalité. Un point d’eau, quelques latrines "provisoires" délabrées, hommes femmes enfants et animaux y vivent une totale promiscuité.
A quelques dizaines de kilomètres de Port Au Prince, la pauvre campagne, les collines râpées et désolées se couvrent de tentes des expulsés de la ville. Là aussi vivent entassés dans le plus grand dénuement des milliers de personnes. Combien ? Qui sait.
Bien sûr, il y a les enfants ! Dans ce monde hors du monde, on fait des enfants… Dix, parfois beaucoup plus, et trop en tous cas. Une habitude peut être une troublante mécanique… pour servir c’est sûr ! Servir qui ? Servir à quoi ?
Bien sûr il y a la religion ! Chaque soir les harangues des prédicateurs des diverses églises mobilisent une foule de gens prêts à psalmodier et chanter Alléluia
Nous sommes maintenant sur le bord de mer. Ici se détendent les familles des responsables des ONG. On ne se cache pas, on en fait un musée, la résidence des maîtres et leur propriété transformée en un complexe de grand luxe. La nature est luxuriante, le prix des chambres et celui des repas est à l’avenant, nous avons quitté le 3ème monde pour le premier, et nous y avons retrouvé quelques élus.
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