27 janv. 2011

Récit de deux bénévoles : Fabrice et Arnaud

Fabrice, Arnaud, Johnny, Francis et Nono sur le chantier.

Arnaud, Manita, Yann et Fabrice devant la "kizin" de Manita.

Le réveillon avec les enfants.

Arnaud fait des crêpes.

Arnaud et Fabrice sur la plage de Jacmel.
"L'arrivée à l'aéroport de Port Au Prince est un moment assez unique, surtout pour récupérer ses valises : il doit y avoir 200 ou 300 personnes dans une salle de 150 m2, plus les charriots et les deux tapis roulants ou les bagages s'accumulent au bout de quelques minutes. Une bonne entrée en matière…

Notre travail sur le chantier a débuté par la charpente des sanitaires, mais les murs n'étant pas terminés, nous avons ensuite commencé un grand module. Nous avons monté toute l'ossature du plancher, afin que les prochains bénévoles puissent s'occuper des murs. Le 25 décembre a été dédié à la peinture, car il ne fallait pas faire trop de bruit, du fait de la messe de Noël. Nous avions avec nous Nono et Francis : nous avons vraiment apprécié travailler avec eux, ils sont très courageux et positifs malgré ce qui leur est arrivé.

Le camps des Sœurs de St Paul de Chartes est un endroit sûr et protégé, et le quartier Delmas 31 est très calme. De plus, les bénévoles de BKMH commencent à être connus dans le coin, et sortir avec des tee-shirts de l'association permet de rencontrer des gens et de discuter du projet.

La monnaie locale est la gourde, 40 gourdes équivalent à 1$ américain. Cela parait simple, mis à part le fait que tous les prix sont en dollars haïtiens, monnaie qui sert de référence mais qui n'existe pas. Ainsi, lorsque l'on veut changer de l'argent, pas exemple 100 $ US, on nous indique une équivalence de 800 $ haïtiens, mais on nous donne 4000 gourdes… C'est un peu étrange, mais on s'y habitue vite.

Manita nous a concocté de bons petits plats, et des jus de pamplemousse de folie tous les midi ! S'il manquait quelque chose, le supermarché n'était pas très loin (10 gourdes l'aller et retour en "tap-tap"). Étonnamment, on y trouve de tout : du Nutella, du shampoing, de la viande… mais tout coûte très cher, le prix de certains produits était plus élevé qu'à St Barth !

Et puis il y a les enfants, toujours présents autour de nous. Avec Didier, nous leurs avons organisé une soirée crêpes, cela devait être la deuxième fois de leur vie qu'ils en mangeaient !

Nous avons pu visiter un peu Port Au Prince : le Palais présidentiel détruit, le Champs de Mars, des milliers de tentes, des maisons et des immeubles écroulés, des ordures partout… Mais aussi la fraîcheur de Pétionville, sur les hauteurs de Port Au Prince, et Jacmel, localité de la Côte Sud, à environ 3 heures de Port Au prince. Nous avons même diné au Mac Do du coin, où les autres clients nous demandaient très gentiment ce que nous faisions là.

Amitié à tous les Haïtiens qui liront cela,
Fab et Arnaud."

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